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vendredi 3 mai 2013

Comment choisir son premier ampli de guitare électrique


Hello tout le monde !!!
Dans mon dernier post, je vous ai parlé de « comment choisir sa première guitare ». A présent, je vais vous aider à choisir votre premier ampli pour guitare électrique.

I-Introduction
Un ampli se choisit en fonction de vos goûts musicaux, de votre style de jeu, de vos conditions de vie, de votre porte-monnaie et de l’utilité que vous allez lui donner (seul ou en groupe). Il peut parfois être long de se décider car, une fois encore, un large choix de marques, types, effets et gammes de prix sont à notre disposition. Alors prenez votre temps !

II-Les différents éléments d’un ampli
Un ampli est en pratique composé de trois parties :
-Le préampli
-L’ampli de puissance
-Et enfin le baffle
Voici leurs fonctions :
A- Le préampli
Il communique avec l’ampli de puissance. Le préampli amplifie le signal envoyé de l’instrument, mais pas assez pour être directement relié à des haut-parleurs. C’est pourquoi il renvoi le son à un ampli de puissance. Mais son rôle principal est de donner de la couleur au son. C’est lui qui, par exemple, va en saturant le signal sonore créer la distorsion. Généralement, les réglages se font à son niveau.

B- L’ampli de puissance
La puissance RMS dépend de lui. Il amplifie les sons envoyés par le préampli et leur donne un peu plus de couleur. Il va ensuite (seulement pour les amplis à lampe) les envoyer vers un transformateur de sortie, puis vers un baffle. Il est commandé par le master volume et peut parfois posséder un potentiomètre de présence.


C- Le baffle
C’est tout simplement le haut-parleur de l’ampli. Il est primordial de bien le choisir car c’est en fonction de son rendement (les dB) que l’ampli sonnera plus ou moins fort. De plus, le baffle joue un rôle tout aussi important que l’ampli de puissance dans la couleur du son.


Ces éléments peuvent être rassemblés dans un seul corps : Cela s’appelle un combo. Ils peuvent également être en deux parties (système en stack) : Une tête d’ampli (préampli et ampli de puissance) et un baffle. Mais il existe un troisième système (système en Rack) où tous les éléments sont séparés.
Combo:
 Stack:

Rack:



III-Les familles d’ampli
On distingue 3 grandes catégories de systèmes de préamplification : les lampes, les transistors, et la modélisation.
On distingue 2 grandes catégories de systèmes d’amplification de puissance : les transistors et les lampes.

On trouve ainsi 4 grandes catégories d’amplis : les amplis à transistors, les amplis hybrides, les amplis à lampes et les amplis à modélisations.

A- Les amplis à transistors
C’est de loin le système le plus coûteux, mais aussi le moins satisfaisant. En effet, l’amplification à transistors, issue de l’HI-FI, donne une neutralité qui ne correspond pas tout à fait à l’esprit de la guitare électrique, notamment au niveau des sons saturés. Un transistor n’est à la base pas conçu pour saturer. Il ne sature que quand on le pousse dans ses derniers retranchements, et dans ce cas, la saturation se fait brutalement (la courbe est écrêtée de façon nette) et ne génère que des harmoniques impaires. Les sons saturés ont donc un côté artificiel et « sale ».

B- Les amplis hybrides
Le préampli est muni d’une lampe, et l’ampli de puissance utilise des transistors. Ce système permet de contourner les défauts des transistors au niveau du préampli, notamment au niveau des saturations. Contrairement aux transistors, les lampes saturent plus facilement, et en douceur, et en générant des harmonique impaires, mais aussi des harmoniques paires. L’ampli de puissance à transistors permet de diminuer le coût de fabrication et d’offrir une grande facilité d’utilisation (pas de temps de chauffe). Cependant, l’ampli de puissance à transistors n’est pas capable de retransmettre toute la dynamique et la qualité de son issue du préampli.

C- Les amplis tout lampes
 le préampli et l’ampli de puissance utilisent tous les deux des lampes. Voilà ce que la plupart des guitaristes considèrent comme le « must ». De fait, ces amplis sont souvent intouchables au niveau de la qualité du son et de la dynamique. Les saturations sont agréables et naturelles(la courbe du signal n’étant pas écrêtée brutalement, et les lampes générant des harmoniques impaires mais aussi paires), les sonorités sont chaudes, profondes et riches, et la dynamique permet des nuances de jeu intéressantes. Par ailleurs, on a coutume de louer la puissance des amplis à lampes, en disant qu’à puissance annoncée équivalente, un ampli à lampes sonne deux fois plus fort. C’est à la fois vrai et faux. 
Il est vrai qu’un ampli tout lampes de 50 watts tiendra la dragée haute à un ampli transistors de 100 watts, mais les lampes n’y sont pas pour grand-chose. En fait, le responsable de cette différence est le transfo de sortie, nécessairement surdimensionné sur les amplis à lampes, qui permet d’atteindre des puissances en crête assez impressionnantes. Un ampli tout lampes de 50 watts RMS pourra ainsi atteindre 120 watts en crête, et ne craindra pas d’être poussé à fond, tandis qu’un 100 watts à transistors ne dépassera les 100 watts en question, et verra la qualité du son se dégrader au fur et à mesure que l’on montera le volume. Autre intérêt de la puissance en crête des amplis à lampes : la dynamique ! Mais un ampli tout lampe est lourd, couteux et nécessite quelques minutes de chauffe.

D- Les amplis à modélisation
Dans ce cas, le préampli est à modélisations, et l’ampli de puissance est le plus souvent à transistors. Certains constructeurs (comme Vox sur la série Valvetronix) intercalent une lampe 12au7 entre le préampli et l’ampli de puissance à transistors, afin d’obtenir un son un peu plus chaud et plus naturel. Cette combine a toutefois un défaut : les saturations ne proviennent pas de la lampe (donc, on oublie les harmoniques paires), et la lampe en question est plus décorative qu'utile.
Les préamplis à modélisations s’écartent du principe de fonctionnement des autres préamps par le fait qu’il n’y a pas continuité du signal d’un bout à l’autre de l’ampli. Dans le cas de la modélisation, le signal est modifié en profondeur dans le préamp (il est en fait carrément digitalisé), ce qui induit forcément un manque de transparence (le son propre à l’instrument ne sera pas aussi bien respecté qu’avec les autres technologies). Ces amplis à modélisations, de plus en plus à la mode, offrent au guitariste une polyvalence sans précédent. On peut passer d’un son clair cristallin à la Fender à une grosse saturation monstrueuse inspirée par Mesa Boogie, en passant par des crunchs à la Vox AC30 et des leads façon Marshall Plexi. Bien sûr, il ne s’agit que d’imitations, parfois plus ou moins grossières, mais pour travailler son instrument chez soi, cette polyvalence est intéressante, et on peut obtenir, à bas volume, des sons assez convaincants, pour un budget très accessible. Mais certains fabricants ont aussi pensé aux professionnels et aux besoins de la scène, en fabriquant des modèles haut de gamme, avec un préampli à modélisations et un ampli de puissance à lampes.


IV- Les amplis de voyage
Petite parenthèse sur les amplis de voyage, car c’est toujours très utile de partir avec une guitare pas trop galère à transporter et un petit ampli de poche !!! Le son et le prix raisonnable de ces « mini-amplis » permettent à des débutants au budget serré de se payer, par exemple, un petit VOX DA5 et de le garder par la suite car c’est encore une fois, toujours très utile.
Mais attention de ne pas tomber sur un gadget en plastique que ne sort que des sons de « biiiiiip » !!!
Les plus recommandables sont le Pignose légendery 7-100, le micro cube Roland et le Vox DA5. 
Voilà !!! J'espère que ça vous a plu !!! A très vite !!!

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