Hello tout le monde !!!
Dans mon dernier post, je vous ai parlé de « comment
choisir sa première guitare ». A présent, je vais vous aider à choisir
votre premier ampli pour guitare électrique.
I-Introduction
Un ampli se choisit en fonction de vos goûts musicaux, de
votre style de jeu, de vos conditions de vie, de votre porte-monnaie et de
l’utilité que vous allez lui donner (seul ou en groupe). Il peut parfois être
long de se décider car, une fois encore, un large choix de marques, types,
effets et gammes de prix sont à notre disposition. Alors prenez votre
temps !
II-Les différents
éléments d’un ampli
Un ampli est en pratique composé de trois parties :
-Le préampli
-L’ampli de puissance
-Et enfin le baffle
Voici leurs fonctions :
A- Le préampli
Il communique avec l’ampli de puissance. Le préampli
amplifie le signal envoyé de l’instrument, mais pas assez pour être directement
relié à des haut-parleurs. C’est pourquoi il renvoi le son à un ampli de
puissance. Mais son rôle principal est de donner de la couleur au son. C’est
lui qui, par exemple, va en saturant le signal sonore créer la distorsion.
Généralement, les réglages se font à son niveau.
B- L’ampli de
puissance
La puissance RMS dépend de lui. Il amplifie les sons envoyés
par le préampli et leur donne un peu plus de couleur. Il va ensuite (seulement
pour les amplis à lampe) les envoyer vers un transformateur de sortie, puis
vers un baffle. Il est commandé par le master volume et peut parfois posséder
un potentiomètre de présence.
C- Le baffle
C’est tout simplement le haut-parleur de l’ampli. Il est
primordial de bien le choisir car c’est en fonction de son rendement (les dB)
que l’ampli sonnera plus ou moins fort. De plus, le baffle joue un rôle tout
aussi important que l’ampli de puissance dans la couleur du son.
Ces éléments peuvent être rassemblés dans un seul
corps : Cela s’appelle un combo. Ils peuvent également être en deux
parties (système en stack) : Une tête d’ampli (préampli et ampli de
puissance) et un baffle. Mais il existe un troisième système (système en Rack)
où tous les éléments sont séparés.
Combo:
Rack:
III-Les familles
d’ampli
On distingue 3 grandes catégories de systèmes de
préamplification : les lampes, les transistors, et la modélisation.
On distingue 2 grandes catégories de systèmes d’amplification
de puissance : les transistors et les lampes.
On trouve ainsi 4 grandes catégories d’amplis : les amplis à
transistors, les amplis hybrides, les amplis à lampes et les amplis à
modélisations.
A- Les amplis à
transistors
C’est de loin le système le plus coûteux, mais aussi le
moins satisfaisant. En effet, l’amplification à transistors,
issue de l’HI-FI, donne une neutralité qui ne correspond pas tout à fait à
l’esprit de la guitare électrique, notamment au niveau des sons saturés. Un
transistor n’est à la base pas conçu pour saturer. Il ne sature que quand on le
pousse dans ses derniers retranchements, et dans ce cas, la saturation se fait
brutalement (la courbe est écrêtée de façon nette) et ne génère que des
harmoniques impaires. Les sons saturés ont donc un côté artificiel et « sale ».
B- Les amplis
hybrides
Le préampli est muni d’une lampe, et l’ampli de puissance
utilise des transistors. Ce système permet de contourner les défauts des
transistors au niveau du préampli, notamment au niveau des saturations.
Contrairement aux transistors, les lampes saturent plus facilement, et en
douceur, et en générant des harmonique impaires, mais aussi des harmoniques
paires. L’ampli de puissance à transistors permet de diminuer le coût de
fabrication et d’offrir une grande facilité d’utilisation (pas de temps de
chauffe). Cependant, l’ampli de puissance à transistors n’est pas capable de
retransmettre toute la dynamique et la qualité de son issue du préampli.
C- Les amplis tout
lampes
le préampli et l’ampli de puissance
utilisent tous les deux des lampes. Voilà ce que la plupart des guitaristes
considèrent comme le « must ». De fait, ces amplis sont souvent intouchables au
niveau de la qualité du son et de la dynamique. Les saturations sont agréables
et naturelles(la courbe du signal n’étant pas écrêtée brutalement, et les
lampes générant des harmoniques impaires mais aussi paires), les sonorités sont
chaudes, profondes et riches, et la dynamique permet des nuances de jeu
intéressantes. Par ailleurs, on a coutume de louer la puissance des amplis à
lampes, en disant qu’à puissance annoncée équivalente, un ampli à lampes sonne
deux fois plus fort. C’est à la fois vrai et faux.
Il est vrai qu’un ampli tout lampes de 50 watts tiendra la
dragée haute à un ampli transistors de 100 watts, mais les lampes n’y sont pas
pour grand-chose. En fait, le responsable de cette différence est le transfo de
sortie, nécessairement surdimensionné sur les amplis à lampes, qui permet
d’atteindre des puissances en crête assez impressionnantes. Un ampli tout
lampes de 50 watts RMS pourra ainsi atteindre 120 watts en crête, et ne
craindra pas d’être poussé à fond, tandis qu’un 100 watts à transistors ne
dépassera les 100 watts en question, et verra la qualité du son se dégrader au
fur et à mesure que l’on montera le volume. Autre intérêt de la puissance en
crête des amplis à lampes : la dynamique ! Mais un ampli tout lampe est
lourd, couteux et nécessite quelques minutes de chauffe.
D- Les amplis à
modélisation
Dans ce cas, le préampli est à modélisations, et l’ampli de
puissance est le plus souvent à transistors. Certains constructeurs (comme Vox
sur la série Valvetronix) intercalent une lampe 12au7 entre le préampli et
l’ampli de puissance à transistors, afin d’obtenir un son un peu plus chaud et
plus naturel. Cette combine a toutefois un défaut : les saturations ne
proviennent pas de la lampe (donc, on oublie les harmoniques paires), et la
lampe en question est plus décorative qu'utile.
Les préamplis à modélisations s’écartent du principe de fonctionnement des autres préamps par le fait qu’il n’y a pas continuité du signal d’un bout à l’autre de l’ampli. Dans le cas de la modélisation, le signal est modifié en profondeur dans le préamp (il est en fait carrément digitalisé), ce qui induit forcément un manque de transparence (le son propre à l’instrument ne sera pas aussi bien respecté qu’avec les autres technologies). Ces amplis à modélisations, de plus en plus à la mode, offrent au guitariste une polyvalence sans précédent. On peut passer d’un son clair cristallin à la Fender à une grosse saturation monstrueuse inspirée par Mesa Boogie, en passant par des crunchs à la Vox AC30 et des leads façon Marshall Plexi. Bien sûr, il ne s’agit que d’imitations, parfois plus ou moins grossières, mais pour travailler son instrument chez soi, cette polyvalence est intéressante, et on peut obtenir, à bas volume, des sons assez convaincants, pour un budget très accessible. Mais certains fabricants ont aussi pensé aux professionnels et aux besoins de la scène, en fabriquant des modèles haut de gamme, avec un préampli à modélisations et un ampli de puissance à lampes.
Les préamplis à modélisations s’écartent du principe de fonctionnement des autres préamps par le fait qu’il n’y a pas continuité du signal d’un bout à l’autre de l’ampli. Dans le cas de la modélisation, le signal est modifié en profondeur dans le préamp (il est en fait carrément digitalisé), ce qui induit forcément un manque de transparence (le son propre à l’instrument ne sera pas aussi bien respecté qu’avec les autres technologies). Ces amplis à modélisations, de plus en plus à la mode, offrent au guitariste une polyvalence sans précédent. On peut passer d’un son clair cristallin à la Fender à une grosse saturation monstrueuse inspirée par Mesa Boogie, en passant par des crunchs à la Vox AC30 et des leads façon Marshall Plexi. Bien sûr, il ne s’agit que d’imitations, parfois plus ou moins grossières, mais pour travailler son instrument chez soi, cette polyvalence est intéressante, et on peut obtenir, à bas volume, des sons assez convaincants, pour un budget très accessible. Mais certains fabricants ont aussi pensé aux professionnels et aux besoins de la scène, en fabriquant des modèles haut de gamme, avec un préampli à modélisations et un ampli de puissance à lampes.
IV- Les amplis de
voyage
Petite parenthèse sur les amplis de voyage, car c’est
toujours très utile de partir avec une guitare pas trop galère à transporter et
un petit ampli de poche !!! Le son et le prix raisonnable de ces
« mini-amplis » permettent à des débutants au budget serré de se
payer, par exemple, un petit VOX DA5 et de le garder par la suite car c’est
encore une fois, toujours très utile.
Mais attention de ne pas tomber sur
un gadget en plastique que ne sort que des sons de
« biiiiiip » !!!
Les plus recommandables sont le Pignose légendery 7-100, le
micro cube Roland et le Vox DA5.
Voilà !!! J'espère que ça vous a plu !!! A très vite !!!